STOP Gaz De Couche 57
collectif : pour communiquer et agir ensemble
Ci dessus : photo du forage d'exploration à Tritteling-Redlach en 2013
EGL, récemment renommé La Française De l'Energie développe activement son projet
d'extraction de gaz de couche en France. La société annonce exploiter
entre 220 et 240 puits en Moselle, puis 150 dans le Nord Pas-de-Calais. "La Française de l'Énergie" (LFDE) possède des permis à Lons-le-Saulnier (Jura) et Gardanne (Bouches-du-Rhône) et a également obtenu
des concessions en Wallonie (Belgique) et souhaite exploiter à terme en
Sarre (Allemagne).
Une carte disponible sur leur site Internet indique les 20 premiers puits, espacés les uns des autres en moyenne d'un kilomètre.
Malgré les risques soulevés par l'hydrogéologue, le refus des conseils
municipaux et l'opposition des habitants, cette société va quadriller le
territoire. EGL site régulièrement les études du BRGM, mais omet celle indiquant que le charbon Lorrain a une perméabilité de 1,7 millidarcy
et nécessite donc le recours à la facturation hydraulique pour être
rentable. La société utilise le terme "gaz de houille" qui prête à
confusion avec le grisou (gaz de mine/conventionnels). Pourtant il
s'agit bien du gaz de couche qui est une énergie fossile et un gaz non
conventionnel. Le risque est d'autant plus important que la plupart des
candidats à l'élection présidentielle 2017 annoncent vouloir abroger la
loi interdisant la facturation hydraulique.
La maison-mère de "La
Française De l'Énergie" exploite déjà du gaz de couche en Australie et
les conséquences ne sont plus à démontrer : pollution des nappes
phréatiques, fuites de méthane, quantité importante de produits
chimiques, etc...
Le 1er puits est en cours de réalisation à Lachambre en Moselle.
Infos importantes

Nappes phréatiques
Rien que sur les communes de Longeville-lès-St-Avold et Zimming, la nappe phréatique du trias inferieur sera traversée à 12 reprises. C'est dans cette nappe que l'usine Nestlé puise sont eau qu'elle embouteille sous la marque Vittel
