La situation en Moselle
Le projet d'exploitation de gaz de couche français démarre en Moselle

Forage d'exploration de Tritteling
Depuis fin 2015, la société EGL développe activement son projet
d'extraction de gaz de couche en France. La société qui fait partie du
même groupe que Heritage Petroleum et Fitzroy River, annonce exploiter
entre 220 et 240 puits en Moselle.
Une carte disponible sur leur site Internet indique les 20 premiers puits, espacés les uns des autres en moyenne d'un kilomètre.
Malgré les risques soulevés par l'hydrogéologue, le refus des conseils
municipaux et l'opposition des habitants, cette société va quadriller le
territoire. EGL site régulièrement les études du BRGM, mais omet celle
qui indique que le charbon Lorrain a une perméabilité de 1,7 millidarcy
et nécessite donc le recours à la facturation hydraulique pour être
rentable. La société utilisé le terme "gaz de houille" qui prête à
confusion avec le grisou (gaz de mine/conventionnels). Pourtant il
s'agit bien du gaz de couche qui est une énergie fossile et un gaz non
conventionnel. Le risque est d'autant plus important que la plupart des
candidats à l'élection présidentielle 2017 annoncent vouloir abroger la
loi interdisant la facturation hydraulique.
La maison-mère de "La
Française De l'Énergie" exploite déjà du gaz de couche en Australie et
les conséquences ne sont plus à démontrer : pollution des nappes
phréatiques, fuites de méthane, quantité importante de produits
chimiques, etc...
Le 1er puits est en cours de réalisation à
Lachambre en Moselle. La plate-forme étant quasiment terminée, la
société annonce l'arrivée de la foreuse dans les jours qui viennent.